sábado, 14 de enero de 2012

LASTOURS


"A quatre lieues au nord de Carcassonne, l’étroite vallée de l’Orbiel s’est à peine enfoncée dans la Montagne Noire, qu’elle contourne un grand socle rocheux; bordé de toute part de ravins aux pentes abruptes. L’Orbiel serpente au pied de sa face orientale. Au village de Lastours, il reçoit le Grésillou, qui longe la face ouest, et qui n’est qu’un petit torrent, mais très encaissé. Une terrasse de débris schisteux permet d’embrasser d’un seul regard ce site extraordinaire : le grand massif rocailleux, entièrement cerné par le vide, jaillit d’entre ces ravins dont la profondeur empêche de voir le fond ; il s’affine en une longue crête hérissée de quatre pointes ; chacune porte un château déchiqueté dont le nom semble sortir d’une chanson de geste ou de quelque légende : Cabaret, Tour Régine, Fleur d’Espine et Quertinheux. Un petit sentier conduit en vingt minutes aux ruines."

MICHEL ROQUEBERT: Citadelles du vertige.


VALENTIN CLASTRIER: Le bucher des silences.

2 comentarios:

Amparo dijo...

Desde luego, da vértigo. Pobres gentes obligadas a vivir en las alturas (antes y ahora)para salvaguardar su vida.
Claro que, más alto está el risco desde donde se ha tomado la foto.
Tiemblo.

rubén dijo...

Habrá más adelante otra "citadelle" aún más vertiginosa, pero no nos adelantemos.